Urgence Baracoa !

Depuis le passage de l’ouragan Matthew, nous avons tous vu les images de Baracoa dévastée. Avant de vous proposer quelques pistes pour aider, j’ai eu envie de vous montrer Baracoa « avant ».

Sans doute parce que je me demande ce qu’il reste des efforts des habitants pour améliorer leur quotidien, de l’école Rodney Coutin située à mi-pente, des bâtisses coloniales en bois du centre ville et des cabanons du front de mer…

Baracoa : une ville où l’on n’accède qu’après de longues heures de route, enroulée autour de sa baie et adossée à la nature la plus merveilleuse. Ville pauvre, usée, vivante, rurale…

Une ville où les visiteurs s’émerveillent mais où les jeunes s’ennuient. Historique, fragile avec ses maisons de bois, ses rues en pente raide qui dévalent la montagne, ses cours d’eau qui débordent à chaque averse tropicale…

Ses plages où l’on joue au beisbol et son Malecon où l’on joue au foot… Sa fabrique de chocolat et son usine d’huile de coco, ses cucuruchos succulents et ses soirées arrosées à la Casa de la Trova…

L’avion qui amène la presse chaque jour et le viazul qui dépose sa cargaison de touristes. Trop pour garder son âme mais pas assez pour relever l’économie…

 

 

Tout cela est en partie détruit, les habitants de rues entières ont perdu leurs maisons. L’État, semble-t-il, a pris des mesures pour aider à la reconstruction… et de nombreuses collectes ont lieu partout dans l’Île, pour convoyer des vêtements et produits de première nécessité dans l’Oriente cubain où se trouvent la plupart des villes et villages dévastés.

Mais depuis l’Europe, que peut-on faire ?  Suggestions :

Contacter l’Instituto de Artivismo Hannah Arendt (INSTAR) qui collecte à La Havane et reçoit des donations depuis l’étranger pour transmettre directement aux intéressés.

Envoyer des sous à Oxfam Cuba, une ONG déjà bien présente sur l’île et qui œuvre sur les terrains de l’égalité des genres, l’agriculture urbaine, la prévention des risques naturels et l’intervention en cas de catastrophe climatique. Les dons sont déductibles à 66 %.

Si vous avez d’autres pistes merci de les partager en commentaire. Notez que Oxfam est également bien présent en Haïti où Matthew a fait près de 1 000 morts… Il y a urgence !


Photo à la Une : jours paisibles à Baracoa, 2012


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *